Ce soir je voudrais vous faire écouter un jeune artiste. Non je ne suis pas fan de rap, mais je trouve que ce qu'il fait est drôle, original et bon. Et puis pour tout vous dire c'est un très bon pote alors un coup de pouce ça ne fait pas de mal.
Je vous présente : Hippocampe Fou
Il a commencé en lançant une série sur le web avec pour idée de reprendre une vidéo qui a buzzé et d'en faire une vidéo de rap avec humour et inventivité au niveau lyrics.
Il a fait un ep de 5 titres : "Vaccin contre l'automne"
Titre : Chez moi y a un lama
Si cela vous a plu et que vous voulez en savoir plus, cliquez sur le
Pour une fois que je m’intéresse à autre chose que les mangas…
Mouais en même temps, je n’ai pas vraiment eu le choix, le Cactus Masqué m’a foutu à la porte cette semaine !
Donc me voilà ici dans le rayon musique du Mag’. Tu as remarqué, de toutes les façons, comme l’image est difficilement dissociable du son. Les œuvres d’art et touti quanti sont souvent mises en valeur grâce à la musique.
Ce qui est certain, c’est que du temps des œuvres classiques, le plus beau gosse et le plus en vue de people c’était bien un Mozart ou un Beethoven, ou en encore Vivaldi et puis tous les autres à chacun sont époque. Ouais, Guetta n’était pas encore né, ou du moins n’avais pas encore les bons instruments pour proposer de remixer les classiques et faire de featuring avec ces stars.
Mais qu’ont-ils fait ces gens là pour que leur musique reste à travers les temps alors qu’une Lorie ou un Boyz 2 Men ou encore une To Be 3 s’oublient si vite ?!
J’ai ma petite théorie la dessus… Ahaaaaaaah…
Mais avant tout, une petite image pour se souvenir des trois lascars...
Ouille!!!! ca pique!!!!
Bon aller... on y retourne!
Tout d’abord, sais-tu ce que c’est qu’un thème musical ?
Oui ?! Non ?!
Allez ! Wikipedia est mon ami :
En musique, un thème (ce nom provient du nom latin thema, provenant d'un mot grec, se traduisant par « ce qui est posé ») est une ligne mélodique ou une séquence harmonique reprise tout au long d'une œuvre (opéra, film, symphonie, etc.). Il structure l'œuvre musicale tout en subissant des reprises, des variations et modulations.
J’espère que tu as compris parce je ne peux pas mieux dire...
Donc c’est la construction de la musique sur les partitions qui changerait tout ?!
Et si j’allais plus loin. T’es-tu déjà amusé à compter ces fameux thèmes dans les chansons que tu écoutes ? Bon ok tu viens d’en découvrir la définition mais ca ne veut pas dire que tu n’avais pas repéré l’astuce avant de savoir la nommer ?!
En gros dans les chansons de Lorie si tu as un thème c’est déjà pas mal… Mais faut pas t’attendre à un thème bien construit non plus… Donc… donc… On s’ennuie !
Maintenant, reprends nos Classiques cités plus haut… Dans leurs opéra, il y a plusieurs thèmes dont un voire deux qui effectivement étaient répétés et modulés en fonction des périodes du dit opéra.
Et puisque tu es riche de ce savoir désormais… Serais-tu capable de me trouver d’autres cas chez nos contemporains qui demeurent des légendes ?
Bon, certes chez Mickael les thèmes n’étaient nombreux… mais bien construits… Et parfois tu en trouvais deux! Merci Thriller!
Comme quoi le nombre ne fait pas la force…
Bon aller je t’aide…
Queen et Led Zepplin sont de très bons exemple de ce que je dis… Quand on parle du premier groupe on se souvient de… de… Bohemian Rapsodie…
Et quand on parle de Led Zepplin, c’est bien entendu Stairway to Heaven qui ressort…
Aujourd’hui je veux vous parler d’un groupe qui a toutes les chances de monter dans les hits… Odland!
En tous les cas, ce groupe a déjà pris mon petit cœur épineux par sa poésie et son invitation au voyage. Ils ont déjà sorti leur premier album Ottocento. Ils ont une sacrée production pour un groupe qui n’a que deux ans d’âge.
Il faut visiter leur site c’est véritablement riche en émotion ! En fait, c’est Myo qui a d’abord été attirée par leur image. Puis, leur son qui ne trahit en rien cette atmosphère onirique qui se dégage de ces merveilles.
Quoi qu’il en soit, pour leur deuxième album, Odland a vraiment besoin de votre aide !
Voici une explication en direct de leur site (c’est plus simple que de paraphraser en fait) :
« Ce qui n’a malheureusement pas été dit, c’est que l’album est toujours en cours de financement sur Ulule. Nous avons déjà passé la barre des 50%, ce qui est très chouette, merci à vous tous. Mais nous nous faisons un peu de soucis pour la suite. Si le total n’est pas atteint d’ici quelques jours, le projet ne pourra malheureusement pas être réalisé. Nous vous rappelons qu’il ne s’agit absolument pas d’un don, mais plutôt d’une pré-commande de l’album, mais qui est vraiment décisive car elle rend l’album possible. Si vous avez aimé nos anciens albums, n’hésitez surtout pas, celui-ci promet d’être éblouissant :
http://fr.ulule.com/sankta-lucia/
Pour vous laisser sur une note musicale, nous vous faisons un petit cadeau. Vous pouvez retrouver sur le site Madmoizelle une vidéo de notre concert privé et de la chanson « Mon Capitaine » qui figure sur Ottocento mais que nous n’avions jamais donné en représentation.
Nous avons enregistré presque la totalité du nouvel album, nous sommes tellement excités, maintenant il ne nous manque qu’un petit coup de pouce pour pouvoir vous l’offrir. Nous vous souhaitons le meilleur, à bientôt chers amis. »
Tout le monde court après le bonheur… Mais c’est quoi ? L’image que l’on nous en montre dans les publicités, les magazines etc. ? Je n’ai pas plus de définition précise que vous. Je crois qu’il s’agit avant tout de profiter de chaque petit plaisir de la vie au quotidien. Je ne sais pas pourquoi on a cette fâcheuse tendance à toujours penser à hier et/ou à demain alors que la vie c’est maintenant, aujourd’hui. C’est fou le temps qu’on perd à se projeter dans les jours, les semaines, les mois à venir. D’ailleurs il est scientifiquement prouvé que les personnes qui savent ramener leur pensée à l’instant présent sont beaucoup moins stressées que les autres et plus épanouies.
Donc depuis quelques temps j’essaie de me focaliser sur l’ici et maintenant et d’en tirer partie le plus possible. Cependant j’ai un ennemi féroce : mon téléphone. En effet ; ce petit objet, que je garde toujours précieusement à proximité, est un lien direct et permanent avec une autre dimension temporelle et spatiale. Cependant, comme il est inconcevable que je m’en sépare, même fut-ce dans une démarche bénéfique, j’ai décidé d’en faire un outil de réflexion…
Mon téléphone est devenu mon baromètre pour évaluer le plaisir que j’ai éprouvé… Je m’explique. Si j’ai regardé mon téléphone environ toutes les 5 minutes cela signifie que mon attention n’était pas au top et que je n’ai pas réussi à m’accorder à l’ici et maintenant (les raisons peuvent être diverses : mauvaise compagnie, attente d’un message important, incapacité à mettre de côté mes petits problèmes etc). Si je l’ai regardé toutes les demi-heures, j’ai été sur la bonne voie mais, à un moment donné, j’aisaboté le présent pour aller solliciter le passé ou le futur (relire un message ou vérifier que J m’a répondu pour notre rdv de samedi).
Au-delà de moins d’un regard par heure c’est la victoire ! Je peux dire que j’ai passé un moment agréable et/ou que j’ai fait quelque chose qui m’a tenue à cœur.
Lundi dernier, par exemple, j’ai carrément vécu un moment inoubliable. Aucun regard vers mon BlackBerry pendant presque 3 heures !! (Je tiens à préciser qu’en règle générale je me réveille même la nuit pour « checker » mes messages). J’étais au Tennessee Jazz clubqui organise tous les lundis soirs des scènes ouvertes pour les musiciens. J’avoue que les scènes ouvertes ce n’est généralement pas ma tasse de thé.
Sur 10 artistes que tu vois passer, il y a une belle découverte, un mec pas mal et 8 autres personnes qui te donnent envie de sortir ton ipod. Mais, un copain se lançait sur scène pour la deuxième fois ce soir là et je ne voulais pas rater ça. Et quelle surprise !
Tous les artistes qui ont fait le show étaient absolument géniaux ! Chacun avec leur propre univers artistique et une belle sensibilité. Quel beau moment ! J’aurais tendance à dire que j’étais ailleurs comme transportée mais non au contraire j’étais bien là, vivant pleinement cet instant du 17 janvier 2011.
Et je n’ai même pas pensé à mon téléphone. La musique (blues, jazz, musique irlandaise, pop, rap) a assez éveillé mon imaginaire et mes sens pour ne pas avoir besoin de me connecter avec un ailleurs. Le Tennessee Jazz club est un pub très sympathique du quartier latin où se retrouvent francophones et anglophones. Les scènes ouvertes sont organisés par un certain James qui y est pour beaucoup dans l’ambiance détendue et familiale.
Le Tennessee Jazz club c’est au 12 rue André Mazet dans le 6e arrondissement et je vous y donne rendez-vous lundi prochain.
P.S : Pardonnez-moi pour la qualité très médiocre des images… C’était juste histoire de vous donner un aperçu. Le live il n’y a que ça de vrai !
Avant toute chose je vous souhaite à tous et toutes une très belle année !! Qu’elle soit parsemée de petits et grands plaisirs… Profitez de la vie et prenez soin de vous.
J’ai décidé, pour commencer 2011, de vous parler musique. Et pas n’importe quelle musique ! Celle de Marianne Faithfull, chanteuse mythique des années 60 et ancienne muse des Rolling Stones.
Cette artiste à la sensibilité à fleur de peau fait son grand retour et nous propose un nouvel album aux sonorités rock, soul, pop intitulé Horses and high heels (sortie le 31 janvier) sur lequel a notamment collaboré Laurent Voulzy. Ce n’est pas la première fois que Marianne Faithfull travaille avec un français. Serge Gainsbourg lui écrit en 1967 Hier ou demain(B.O de la comédie musicale Anna) et elle chante en 2003 Les liens d’Eros en duo avec Etienne Daho.
Pour télécharger gratuitement 3 titres de l’album Horses and High heels cliquez LA.
La chanteuse à la voix rauque et pleine d’émotion donnera également une série de concerts en France cette année et cela promet d’être mémorable. Elle chantera entre autres au Théâtre du Châteletles 22 et 23 mars.
Marianne Faithfull c’estcinquante ans de carrière (musicale et cinématographique). Une carrière marquée par de nombreuses collaborations exceptionnelles (Rolling Stones, David Bowie, PJ Harvey, Roger Waters (Pink Floyd), Blur, Jarvis Cocker , Étienne Daho, Patrick Wolf, Serge Gainsbourg etc.) . Mick Jagger et Keith Richards lui composent en 1964 son plus gros tube : As tears by go.
Marianne Faithfull c’est aussi un destin hors norme et fascinant, entre lumière et obscurité, succès et chaos. Née d’un père officier et d’une mère aristocrate elle était prédestinée à une vie stable et dorée. Il en sera tout autrement. Très jeune elle rencontre Mick Jagger avec qui elle aura une liaison pendant plusieurs années et commence alors une vie d’excès et d’autodestruction.
Quand j’étais petite j’ai reçu pour Noël un tourne disque ! Ca voulait dire que j’étais une grande et que je pouvais décider de mettre la musique que je voulais dans ma chambre… Entre deux chansons de Chantal Goya, j’adorais me passer en boucle un 45 tours que j’avais chapardé à un des deux grands de la maison, ma mère ou mon frère : Video killed the Radio Star !
Ah ! Les joies du synthé et des voix transformées par ordinateur ! Lunettes noires en pleine nuit… strass et paillettes, pantalons moulants colorés, costumes argentés, doré… la fin des seventees, quoi !
Et moi, quelques années plus tard, avec la preuve matérielle que j’avais grandit, je me mettais à sauter dans tous les sens ! Cette chanson me procurait une joie immense et une énergie incroyable. Vivent les Buggles!
L’autre jour, en regardant une émission de télévision, j’ai entendu un Remix de cette perle…
